A propos de Jean Philippe Bonnefond

Ma petite histoire

Pourquoi je suis devenu luthier

Au départ on m'a donné, pour une fête de lycée, un instrument injouable.
Après cette fête, il a fallu que je guérisse des tendinites sérieuses apparues durant les répétitions.
Pour faire suite, j'ai commencé à vouloir régler cette guitare basse. Mais impossible ! La tige de réglage était bloquée.

Je me suis mis alors en quête de refaire un manche. C'est comme cela qu'après maintes observations je suis parvenu à confectionner un manche. Dans mon élan de passionné et avec l'énergie du débutant, j'ai fabriqué mes deux premières guitares basses.

Mes premiers instruments

J'ai commencé la fabrication d'instrument par des guitares basses, dans un petit atelier chez mes parents, pour moi même ; à l'époque, je n'avais pas suffisamment d'argent pour m'en acheter alors que je jouais en groupe.

Par la suite, j'ai fabriqué un cuatro vénézuélien et en même temps une guitare classique à l'ITEMM du Mans où j'ai obtenu mon diplôme de luthier facteur de guitare.

Puis je suis revenu aux instruments électriques ; aujourd'hui je vais clairement sur les deux types d'instruments.

Ma formation

L'ITEMM du Mans

Je suis allé à L'Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique où j'ai préparé et obtenu mon CAP en formation continu.

A l'ITEMM, j'ai eu l'enseignement du luthier Lucien Postigo. Il avait l'art de la pédagogie et était d'une gentillesse à toutes épreuves.
Sur une année scolaire, nous avons abordé l'abc et tous les aspects de la lutherie guitare. Pour cela, nous avons construit une guitare acoustique classique durant l'année en apprenant les montages et les techniques traditionnelles.

J'ai aussi fais la connaissance d'Antoine Arroyo, Premier Meilleur Ouvrier de France, qui faisait notamment les guitares pour Paco de Lucia, mais aussi celles d'un luthier marseillais Joël Laplane. Joël travaillait beaucoup avec des scientifiques pour l'amélioration de ces guitares.

J'ai connu mon maître, celui qui m'a appris la pratique du métier, par la suite.
C'est en s'inspirant de la réparation, que la conception est efficace.

La rencontre de mon maître

Depuis plusieurs années, je prenais des cours de guitare et de basse avec un musicien renommé, Olivier Savariau. Il habitait en Vendée, non loin de Fontenay le Comte et allait voir son luthier à deux pas de chez lui.
Un jour, il m'a présenté celui qui allait « me finir » : le regretté Roger Jacobacci !
Un maître en la matière qui avec son frère et son père ont laissés leurs empreintes dans le monde de la fabrication des guitares.

Durant ses 10 dernières années j'ai aussi pu apprendre ses techniques de travail et pourquoi le travail à la main était important. En effet, si nous devons nous aider d'une machine, l'important est d'avoir en tête les gestes traditionnels et de s'en rapprocher le plus possible.

J'ai pu bénéficier de son enseignement et de réponses précises aux questions que je posais. J'ai aussi appris les historiques sur les grandes marques américaines et asiatiques, les différentes manières de construire les guitares, la façon dont les industriels travaillent et où la qualité était laissé de côté et pourquoi.

Tous ces renseignements sont primordiaux rien que pour ce qui est des réparations. En effet, en industrie on ne pense pas à la réparation d'un instrument. Là, je fais référence aux différentes techniques de fixation de manche. Les chevilles par exemple, sont plus simples et plus rapide pour l'assemblage ; mais lors d'une réparation, plus difficiles à appréhender, notamment si nous devons effectuer un décollage.

Création de l'entreprise artisanale

Puis par la suite, Monsieur Jacobacci m'a encouragé à me mettre à mon compte. C'est en 2000 que je deviens officiellement fabriquant de guitares en Deux-sèvres (79) et luthier d'instruments à cordes.

Aujourd'hui je me suis perfectionné et propose de fabriquer vos guitares de rêves, mais aussi de vous accompagner et de vous conseiller sur la qualité d'un instrument ou autre.

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